La place des églises dans la Grande guerre
Samedi 8 septembre, à 18 h, salle Wesley au Vigan, Jean-François Zorn, coordinateur du Comité mémoire du Pays viganais 1914-1918, André Chapus, président de la Société d’histoire du diocèse de Nîmes, le père Christian Salendres, curé de l’ensemble paroissial catholique du Vigan et Yves Couderc, représentant le Conseil d’ensemble de l’Église protestante unie des Cévennes viganaises convient toutes les personnes au vernissage des expositions L’Église catholique du Gard et les Églises protestantes dans la Grande guerre.
Cette exposition très didactique permet notamment de retracer le bilan tragique de la Grande guerre. "En France, huit millions d’hommes mobilisés, 1,4 million de soldats morts, trois millions de blessés, 630 000 veuves et 750 000 orphelins."
Mais on oublie souvent que 33 200 prêtres, religieux catholiques, pasteurs protestants furent mobilisés. Ils étaient aumôniers, infirmiers, brancardiers mais aussi combattants dans les tranchées. "En France, 4 650 prêtres, religieux, pasteurs et 335 religieuses donneront leur vie pour la France", soulignent les organisateurs.
Découvrir, témoigner et commémorer
L’exposition a pour but évidemment de se souvenir mais aussi de commémorer, redécouvrir, témoigner et éclairer pour esquisser des réponses aux questions, telles que : comment éviter la guerre et construire la paix ? Au centre de la salle, vingt silhouettes présentent la biographie synthétique des quarante religieux gardois morts pendant la guerre, dont certains étaient nés en Pays viganais comme les prêtres Auguste Barral (Le Vigan), Fernand Palliès (Aulas), Jean Sarran (Saint-André-de-Majencoules), François Almès (Campestre), le religieux Joseph Blanc (Lanuéjols) ou le pasteur méthodiste Bertin Aguillon (Valleraugue). Sont évoqués aussi les aumôniers protestants pendant la guerre, les principales batailles ou encore les témoignages des curés "sac à dos"… Cette exposition retrace des souffrances indicibles, des traumatismes, tout ce passé qui vient éclairer aujourd’hui.
À voir tous les jours de 10 h à midi et de 16 h à 18 h, sauf le dimanche.